Vivre avec des membres de différentes générations sous le même toit peut offrir une expérience enrichissante, toutefois, elle peut aussi être ponctuée de défis.
Dans cet article, découvrez 7 conseils incontournables pour favoriser une cohabitation harmonieuse dans une maison bigénérationnelle. Ces recommandations visent à créer un environnement propice à l'épanouissement et à la prospérité de chacun.
1. Évaluer les besoins de chacun pour définir un projet commun
Que l’on opte pour une construction neuve ou une maison ancienne, il est essentiel que chaque unité familiale soit impliquée dans le projet. Il faut que, dès le début du projet, avant même de prendre possession de la maison, chaque génération puisse exprimer ses besoins et ses préférences.
Cela englobe des aspects aussi divers que l'emplacement du quartier, la disposition des espaces intérieurs, et bien d'autres détails.
Cette approche collaborative offre plusieurs avantages. Tout d'abord, elle garantit que la maison sera conçue ou rénovée pour répondre aux besoins spécifiques de chaque génération, ce qui favorise un confort et une satisfaction générale plus élevés. De plus, cela contribue à renforcer les liens familiaux en créant un sens d'appartenance à l'espace partagé.
En fin de compte, si l'on pose des bases solides dès la phase de planification et de conception, cela simplifiera grandement la vie en communauté une fois que la maison sera achevée et que les générations cohabiteront.
Le dicton dit que les bons comptes font les bons amis. C’est encore plus vrai dans un projet de résidence partagée. Si l’on veut que les liens familiaux demeurent solides, il faut s’assurer de bien répartir les dépenses et de définir qui paie quoi. Il n’y a pas une façon de faire. Par contre, il est essentiel que les règles du jeu soient claires pour tous.
L'objectif principal est que chaque génération se sente chez elle dans la maison commune. Dès lors, il est impératif de mettre en place des règles financières claires et respectueuses.
Cela peut inclure la répartition des dépenses liées au loyer ou à l'hypothèque, aux factures d'électricité, d'eau et de chauffage, ainsi qu'aux frais d'entretien et de réparation. Il peut également être utile de discuter des contributions pour les dépenses partagées, telles que l'épicerie ou les rénovations, en fonction des moyens financiers de chaque génération.
Nonobstant la question monétaire, il faut établir les règles d’occupation de l’espace dans la maison. C’est essentiel que chaque génération sente que son intimité est respectée. Après tout, chacune a son espace privé où elle est « chez elle, sous son toit».
Les espaces communs favorisent le sens de la communauté et la solidification des liens familiaux. Toutefois, ils ne sont efficaces que si chaque famille de la maisonnée dispose également de son propre cadre privé.
L’intimité est une condition sinequanone pour que les générations vivent en harmonie. Il pourrait par exemple être judicieux de prévoir une petite cuisine pour chaque famille tandis que l'aménagement d’un patio à l’extérieur sera indiqué pour les repas en famille par beau temps.
En outre, il faudra songer à l’aménagement d’un espace dédié suffisamment éloigné de la grande famille si vous travaillez depuis la maison.
Il faut donc définir rapidement quels sont les espaces communs et quels sont les espaces privés. Il importe aussi de répondre à différentes questions aussi terre à terre que: est-ce qu’on doit frapper à la porte avant de venir de votre côté? Cela évite bien des frustrations souvent nées de malentendus.
Le succès de la cohabitation passe par la communication. Chaque individu vivant dans un des deux groupes doit se sentir respecté et avoir l’occasion d’exprimer ses besoins, ses préférences, mais aussi ses frustrations.
Un excellent moyen est de mettre en place un conseil de famille. Ce n’est pas obligé d’être aussi officiel que le nom le laisse supposer. En réalité, l’idée est de se réunir sur une base régulière pour discuter des problèmes et trouver des solutions aux différentes préoccupations. Pourquoi pas à l’occasion du déjeuner dominical?
Lors de ces réunions, chacun a l'opportunité de discuter des conflits éventuels qui peuvent surgir et de travailler ensemble à la recherche d’issues aux différentes préoccupations. Il est par exemple possible d’aborder:
Il n’existe aucune situation de collaboration ou de cohabitation humaine qui se maintient sans heurt dans le temps. Si les frictions sont donc caractéristiques de toutes les relations humaines, leur dégénérescence en conflit n’a rien d’une fatalité.
Il existe en réalité, des tactiques de gestion qui permettent d'éviter un violent choc des générations. Cette méthode est un prolongement du point précédent qui consiste à aborder les problèmes dès qu'ils surviennent.
Gardez à l’esprit que la vie dans une maison intergénérationnelle n’est pas qu’une simple collocation. Il s’agit plutôt d’un rassemblement de proches qui s’aiment et qui s’unissent sur la base d’un lien familial fort. En ce sens, l’adversité et la rivalité ne sont en rien pertinentes.
La plupart des frustrations naîtront très probablement de malentendus. Il est donc impératif de ne pas cogiter dans son coin dès qu’une situation de ce genre survient.
Afin d’exploiter le plein potentiel d’une résidence bigénérationnelle, il est nécessaire que chacun participe au bon fonctionnement de la maison. C’est important que les enfants aient également des responsabilités et surtout, qu’ils voient les aînés remplir les leurs.
En participant aux diverses responsabilités d'une maison intergénérationnelle, chaque membre de la famille et les enfants en particulier, apprend le sens de l’entraide et le soutien mutuel.
Il est également primordial de ne pas définir quelqu'un uniquement par les tâches qu'il accomplit; notamment quand cela concerne les personnes qui réalisent le plus de tâches domestiques. Il faut fréquemment organiser à leur attention, des instants de détente durant lesquels d’autres membres de la maison assurent ces fonctions.
L’apprentissage perpétuel est une caractéristique importante d'une maison intergénérationnelle. Le vivre ensemble est un défi quotidien dans lequel les codes et règles qui régissent la maison doivent au maximum être en phase avec l’intérêt général sans pour autant trop heurter les sensibilités personnelles.
Dans cette perspective, les règles en place doivent également prendre en compte une bonne dose de subtilité et de souplesse.
Vous devez donc être prêt à faire des compromis lorsque la situation l’exige. En cas de doute, l’idéal serait d’en discuter en famille afin de choisir la meilleure direction pour tous.
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